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MODELISATION021Jeanne Morel et Paul Marlier. Modélisation du mouvement dansé en ZeroG copi
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Il y a dans l’expérience de la micro-pesanteur un challenge, une petite mort et une incroyable renaissance.
Un voyage indéterminé, bouleversant et éperdument sensé.
Il y a dans le corps en micro-pesanteur une connexion indéniable à l’essence, à l’être, à une danse que j’imagine presque intra-utérine. 

Puis il y a l’ascension, les astres, le corps qui s’émancipe.
Loin d’un Saut Dans Le Vide un matin d’octobre le corps ici décolle, laissant au sol le poids des choses, des discordes.


De l’âme ?
Je ne crois pas.

En juin 2016, Paul Marlier et moi avons réalisé le premier vol d'une longue série en micro gravité.

Nous avions répondu à l'appel à projet le plus déstabilisant et certainement le plus nécessaire à nos deux carrières. Il s'agissait de partir vivre la micro gravité, quelques heures, et de s'en inspirer. Il s'agissait de s'y projeter, d'y réfléchir et de se questionner sur l'Espace et l'imaginaire qu'il dessine. 

Que représente t'il pour nous, enfant du XXIème siècle, qui voient au fil des années les utopies se concrétiser ? De part la familiarité avec laquelle il est parfois traité, est-il toujours en passe de nous émerveiller ? 

Mais surtout, comment d'une expérience personnelle peut-il naitre un apaisement universel ? 

LE MOUVEMENT EN ZEROG

La danse instinctive en micro-gravité repose sur la déconstruction d’un référentiel bas/haut, sur l’acceptation de la perte «d’un seul» centre de gravité, la recherche d’une nouvelle amorce de mouvement et le dessin d’un geste continu.

 

En 2G le corps interne (le sang et les organes) semblent compressés vers le « sol ». Il reste dans l’enveloppe corporelle comme une « place à prendre » pour le mouvement. Ce mouvement demande un effort jusqu’alors inconnu. Il est douloureux et se cantonne au geste nécessaire. 

 

En zéroG, le corps n’est plus ni enveloppe ni canal, il devient mouvement.

Il est la traduction instantanée d’un flux que, dans un espace de gravité, l’on imagine comme intime.

C’est un corps-espace, presque un corps astral.

On ressent -on imagine- un éclatement de toutes nos données terrestres dans un espace sur-dimensionné. 

 

Il y a dans la danse en micro-gravité une communion puissante entre espace interne et environnement. 

Le mouvement devient « liant ».. 

Il devient le langage de cette nouvelle mécanique. 

Il se traduit comme une combinaison du geste, de la grâce, des prouesses techniques et de la connexion à l’irrationnel. 

LE TRACÉ DU MOUVEMENT 

Les vecteurs dessinés par la danse peuvent être considérés comme la matrice d’une codification du mouvement en micro-pesanteur.

Le mouvement de Jeanne généré en vol est traduit en une succession de segments qui, en plus de symboliser le langage dansé sans gravité, deviennent partition. 

Une partition de danse en zéro-gravité potentiellement utile aux astronautes et chercheurs mais aussi au chorégraphe, au danseur, aux musiciens et techniciens du spectacle vivant.

Cette partition est une matrice pour une correspondance.

 

Les vecteurs déssinés par le corps dansé deviennent également un plan, un volume directement imprimable en 3 dimensions. 

Ce n'est plus le corps mais les "restes" du mouvement que l'on imprime.

A partir de cet immatériel devenu pérenne c'est un nouveau plan, un nouvel espace presque fractal utile aux recherches architecturales.

 

Au dela du tracé vectoriel et de la matérialisation du mouvement dansé,  la technologie rend possible la sublimation des phénomènes physiques engendrés par l’émotion. 

Lors de leur dernier vol, Jeanne Morel et Paul Marlier sont partis munis de casques de captation cérébrale. Ils cherchent quel est l'impact du mouvement dansé en zéro-gravité sur le cerveau humain et quelles sont les différentes zones activées par la danseur lorsqu'il est en vol. 

LA CAPTATION CEREBRALE

Grace au soutien de l'astronaute Jean-François Clervoy, au CNRS, à Olivier Oullier et à EMOTIV, Jeanne Morel et Paul Marlier étudient les connexions cérébrales lors des phases dansées en micro gravité. Le travail débuté en 2019 sera révélé en 2023. 

O. un projet breveté par ART IN SPACE Jeanne Morel et Paul Marlier.

MOVEMENT ANALYTIC 

BRAIN ACTIVITY

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